POEMES DE MEGUIDO
Lassé , mais toujours
là , il observe ,
Ces fragiles papillons ,
à l'argile semblable ,
Qui se brûlent les
ailes , aux lampions trop brillants ,
Il les connait si bien ,
comment leur faire comprendre ?
Ils croient toujours apprendre
et se trompent encore,
Le chemin était là
, la Vie était possible ,
Leur temps ne dure pas plus
que la brume du matin ,
Une génération
chasse l'autre, ils se fanent, déjà ils ne
sont plus.
Le temps les fuit , il est
déjà bien tard ,
Ils ne croient plus en nous
, ils ne croient plus en rien ,
Je reviendrai demain et je
verrai leurs fils ,
Si fragiles et si pleins
d'illusions .
LA COUPE EST PLEINE !
A Edenparc y a plus personne,
les oasis se sont faites rares ,
Y a plus que des chemins
déjà tracés, oû traînent encore sur les
bas côtés ,
Les idéaux , les utopies
, la fin est proche ,
Tout le monde le sait , tout
le monde en parle .
Pas d'happy end pour le grand bye bye .
De l'amnésie dans les
mémoires , refus de voir , refus de croire ,
Sur les fractures du temps
présent , l'avenir attend son heure ,
Depuis la nuit des temps
, les murs parlent aux absents ,
Il était bientôt
temps , diront nos enfants ,
Vous avez laissé faire
, pourquoi toujours se taire ?
Votre chapelet n'y changera
rien , Madame ,
Et même vos mains qui
prient pour rien ,
Le siècle se meure
, même nos horloges ont peur du temps qui passe ,
Je savais , j'ai su , je
sais , notre savoir est ignorant .
Dans la mémoire du
monde , les hurlements de ces enfants ,
Le temps s'écoule
, poussière poussière , les faux s'aiguisent ,
Et l'heure approche , sonnez
le glas , qu'attendez vous !
La coupe est pleine !
(Mon ami Méguido dédie celui ci à sa chère moitié..)
Toi
C'est bien trop compliqué
, te dire je t'aime en abrégé ,
Il me faudrait l'éternité
, pour vraiment tout t'expliquer ,
Quand un sourire est désarmant
, même le plus sûr des princes charmants ,
S'en va courir les bois ,
à la rencontre d'il était une fois... Pour être heureux en
amoureux , encore faut-il l'être tous les deux ,
Quand ton regard me dit je
t'aime , j'ai le coeur au bord des yeux ,
C'est pas facile d'aimer
vraiment , mais est ce facile d'aimer seulement ?
Pour que l'amour file sa
laine, laissons courir , laissons le faire... Quand jusqu'à toi ,
enfin j'arrive,
Quand dans ton ombre , mon
ombre se fond,
Quand sur ta peau , mon souffle
se meure,
Qui pourrait dire ? Qui pourrait
croire ? Si long est le chemin qui
mène à toi , mon ange... Et peut être qu'après
tout , qu'une éternité d'amour ,
Suffira pour apaiser, ma
faim de toi , jour après jour...
(Merci à toi cher petit frère pour ce si merveilleux don..)